
On ne peut pas taire leur animalité. D'ailleurs, on ne se lasse pas de ressasser leurs tendres surnoms: loup, ours, gorille ou Shubaka pour les friands de référence pointue, le Poilu est donc obligé de refréner son instinct bestial pour créer un charmant décalage. On aime le Poilu quand il se fait timide, doux, discret sous la couche de poils.
Car il y a un grand romantisme dans le Poilu. Non seulement il est suave, mais s'il est du genre petite bestiole inaccessible qui s'échappe le matin, on peut retrouver nonchalamment des traces de lui, à défaut qu'elles soient dans notre boite vocale, dans notre lit. Ça fait femme actuelle, les longs poils noirs qui traînent au lit. Et collé sur la joue au réveil, ça fait comme un cil pour qu'on fasse des voeux. Un peu. Non?
Car il y a un grand romantisme dans le Poilu. Non seulement il est suave, mais s'il est du genre petite bestiole inaccessible qui s'échappe le matin, on peut retrouver nonchalamment des traces de lui, à défaut qu'elles soient dans notre boite vocale, dans notre lit. Ça fait femme actuelle, les longs poils noirs qui traînent au lit. Et collé sur la joue au réveil, ça fait comme un cil pour qu'on fasse des voeux. Un peu. Non?